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Albator, Corsaire de l’Espace (2013) De Shinji Aramaki (Film d’animation)

  Dans un futur très lointain, la Terre est contrôlée par la coalition Gaia. Cette dernière empêche les humains de rentrer sur leur planète natale qu’ils ont dû fuir à cause de la surpopulation. Mais un homme s’oppose à cet ordre établi : le capitaine Harlock (Albator en VF). A bord de l’Arcadia, il mène une guerre sans relâche pour que l’humanité retrouve la liberté. Afin de le contrer, le jeune Yama s’infiltre dans ses rangs mais à son tour il décide d’aider le corsaire de l’Espace.
    Ce synopsis semble simple ? C’est parce qu’il ne s’agit que de la première demi-heure. Passée cette période, le film s’embourbe dans des embrouillaminis qui rendront perplexe pas mal d’amateurs de japanim. Et ne comptez pas sur les dialogues d’une lourdeur (fumisterie ?) phénoménale ou le scénario qui multiplie les personnages secondaires inexistants pour vous aidez à suivre.
   Si dans vos souvenirs le personnage d’Albator (que ce soit la série animée de 78 ou de 84) évoque la liberté et une certaine forme d’humanité, cette version 2013 préfère miser sur un élément bien plus actuel : la pose ! La plupart des actions des personnages se font au ralenti et cherchent à dégager une certaine forme de classe au point qu’on croirait voir une cinématique d’un jeu vidéo genre « Final Fantasy ». A vous de voir si vous accrochez à ce style, pour ma part je le qualifierai poliment d’impersonnel.
   Par contre techniquement parlant, rien à dire c’est du très solide on en prend plein les mirettes. De même pour les combats galactiques qui donnent tout de même envie de continuer à suivre le film bien qu’on ne comprenne plus grand-chose. Toutefois c’est insuffisant pour sauver du naufrage spatial cet « Albator » dénué de tout charme et qui s’offre un souillage en règle de l’œuvre de Leiji Matsumoto.
 
Note : 6/20
Ash-D
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