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SUMMER 2016

Ninja Turtles II (2016) de Dave Green avec: Megan Fox, Stephen Amell, Brian Tee...

   En 2014, Jonathan Liebesman, avec Michael Bay à la prod, remettait au goût du jour cette licence culte pour les trentenaires tout en la massacrant (et en insultant au passage le Cinéma et l’intelligence des spectateurs). Deux ans plus tard, on retrouve nos quatre reptiles combattants de l’ombre contre le démoniaque Shredder. Et étrangement ce n’est pas le désastre annoncé.
   Certes le design des tortues est toujours craignos ; certes l’humour vole bas si on a dépassé les 12 ans mais on passe un bon moment devant. Pourquoi? Déjà on n’est plus surpris par la laideur de nos 4 débiles en carapace. Mais surtout cet épisode rajoute pas mal de personnages secondaires (Krang, BeBop, Rocksteady…) ce qui donne un rythme plus enlevé et des situations plus variées. La réalisation de Dave Green faisant le taf, on prend presque autant son pied devant ce film que devant un épisode du dessin animé. COWABUNGA!
Note : 13/20

Independance Day : Resurgence (2016) de Roland Emmerich avec Jeff Goldblum, Liam Hemsworth, Jessie Usher...

   Parmi les retours qu’on n'espérait vraiment pas, il y a la suite d’"Independance Day" sorti en 1996. En 20 ans, l’humanité a progressé grâce aux technologies extraterrestres récupérées après leur invasion ratée. Et depuis 20 ans, les E.T attendent de prendre leur revanche. Bref, c’est la guerre sur Terre.
   Et une nouvelle fois, c’est le spectateur qui trinque devant cette bourrinade qui multiplie les situations et les personnages sans saveur (on est sympa : le scientifique joué par Jeff Goldblum et deux ou trois passages restent cool). Comme souvent chez Emmerich, les dialogues sont écrits avec une truelle (sauf si le patriotisme exacerbé et les histoires d’amour qui se créent en dix lignes de dialogues sont vos trucs… On ne vous juge pas, hein, mais bon quand même), l’humour tombe à plat et même quand tout pète on arrive rarement à se passionner. Vu le désastre, espérons qu’on en ait fini pour de bon avec ces dangereux aliens.
Note : 04/20

Insaisissables 2 (2016) de Jon Chu avec Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Daniel Radcliffe...

  Succès surprise de 2013, "Insaisissables" narrait l’histoire de quatre magiciens réalisant des tours extraordinaires tout en passant pour des Robin des bois avec en arrière-plan une enquête policière. Certes les personnages avaient l’épaisseur d’une feuille de tabac à rouler mais on s’en prenait plein les mirettes et l’histoire contenait suffisamment de rebondissements pour nous faire passer un bon moment. Si vous voulez en savoir plus vous n’avez qu’à lire la chronique de Jul : Insaisissables.
   La suite se la joue différemment. Nos 4 chevaliers gagnent un peu en caractère et en profondeur mais au détriment du spectacle. Il y a bien quelques moments de cambrioles sympathiques et un final pas trop mal ficelé mais, à côté de ça, on s’ennuie sévère. La faute à une histoire qui se croit intéressante et qui traîne en longueur pour pas grand-chose et à une mise en scène en service minimum. Pas la cata de l’été mais largement dispensable.
Note : 08/20

Suicide Squad (2016) de David Ayer avec Will Smith, Joel Kinnaman, Margot Robbie...

   Pressenti pour être le film de super-héros de 2016, celui qui allait permettre à D.C de moucher Marvel, "Suicide Squad" fut bel et bien l’événement de l’été. Mais pas celui qu’espérait la Warner (même si au niveau des recettes, tout est dans le vert).
   C’est bien simple, rien ne fonctionne. Les personnages censés être des méchants qu’on force à faire le bien sont juste des gentils un peu dérangés. Les enjeux autour de la méchante (incarnée de manière affligeante par Cara Delevingne) sont incompréhensibles. Le rythme est saccadé, flou, ça n’a ni queue ni tête. Le summum étant l’intégration des rares scènes avec le Joker (ouais ouais, les rares scènes, rappelons-nous que la majeur partie de la promotion s’est faite autour de ce personnage) qui sont SANS INTERET. Non mais (désolé pour le spoil), les 5 minutes de film que prend la libération d’Harley Quinn mérite un label «Tout Ça Pour Ça». Faut le voir pour le croire.
   Au-dessus de cette mélasse il y a bien le trio d’acteurs principaux (Will Smith, Margot Robbie, Joel Kinnaman) ainsi que quelques scènes d’action qui surnagent, mais ça n’empêche pas le film d’être un naufrage.
Note : 04/20

S.O.S Fantômes (2016) de Paul Feig avec Kat Mckinnon, Melissa McCarthy, Leslie Jones...

   "Ghostbusters" ou "S.O.S Fantômes", vous connaissez? Pour les deux, trois qui l’ignorent (s’ils existent) il s’agit d’une équipe de 4 chasseurs de fantômes qui luttent contre des revenants ectoplasmiques  à New York. C’est une comédie culte des années 80, très appréciée par les geeks.
    Et pour toutes ces raisons les mecs en costard de chez Sony / TriStar se sont dit : «Vu qu’on est charrette niveau idée pour cet été si on faisait un reboot de cette franchise? Mais quelque chose de moderne sans qu’on ait à se prendre la tête hein! Qu’est ce que tu dis Michel? Ouais t’as raison, remplaçons les quatre acteurs par quatre actrices et ça fera so 2016. Et histoire que ça ne sente pas trop l’escroquerie, faisons croire aux spectateurs qu’ils vont revoir le même genre de scènes que dans l’original, puis finalement non, on repart sur un truc un peu différent plus en phase avec notre époque ».
  A part ça? Pas grand-chose. L’humour est lourd, limite vulgaire, l’histoire naze et les nouveaux personnages assez insupportables. Bon, tout ça passerait encore mais le plus triste est que, mise à part une scène (celle du concert, la plus cool) il n’y a pas de chasse aux fantômes. On se mange à la place une énorme bataille noyée sous le numérique où tout explose dans tous les sens. Elle est à l’image du film: indigeste.
Note : 04/20

Jason Bourne (2016) de Paul Greengrass avec Matt Damon, Alicia Vikander, Tommy Lee Jones...

   Maintenant qu’il a retrouvé en partie sa mémoire, l’agent spécial David Webb (alias Jason Bourne) est parti vivre au fin fond de la Grèce afin d’échapper à ses ennemis de la CIA. Malheureusement ces derniers retrouvent sa trace et c’est reparti pour deux heures d’action et de complots.
   Exception faite du spin-off "The Bourne Legacy", jusqu’à présent la série des Bourne canal historique avait réalisé un sans faute. Toutefois la conclusion de "La vengeance dans la peau" laissait penser que la boucle était bouclée et qu’il n’y a avait pas grand-chose à ajouter. Ce Jason Bourne confirme ces doutes tant l’histoire est faiblarde. Il ne se passe pas grand-chose et Matt Damon doit avoir à tout casser une copie double de dialogue pour l’ensemble du film. Certes ça explose dans tous les sens mais ça ronronne.
    A côté de ça, le pourtant doué Paul Greengrass nous sert une réalisation immonde boostée au montage ultra cut qui donne la migraine. Malgré ces écueils, ce nouveau Bourne reste suffisamment efficace pour qu’on passe un moment pas tout à fait désagréable (en grande partie grâce à la charmante Alicia Vikander) mais pas plus.
Note : 09/20

Star Trek: Sans Limites (2016) de Justin Lin avec Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg...

   Jusque-là chapeautés par J.J. Abrams, les deux premiers volets du reboot de la saga Star Trek avaient été de très bonnes surprises. Pour ce nouveau volet, Abrams s’occupe de la prod et confie la réalisation à Justin Lin, gros bourrin de l’entertainment à qui on doit notamment les  « Fast & Furious » 3, 4, 5 et 6 (Ndlr: fais pas genre que tu n’aimes pas Ash-D, tu nous bassines suffisamment avec cette saga).
   Question spectacle on est plutôt gâté, que ce soit pour l’esthétique des trop rares planètes parcourues ou pour les combats spatiaux. Mais malgré ces qualités visuelles, on s’aperçoit qu’un élément s’est perdu dans le vide galactique: un scénario fort. Les enjeux semblent tellement minimes que ce "Sans Limites" donne la sensation d’être un épisode random de la série télé avec plus de moyen et une durée plus longue.
   Pas inintéressant, loin de là, il se laisse suivre avec plaisir, mais il paraît bien fade par rapport à ses deux prédécesseurs.
Note : 11/20
 
Ash-D
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