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Dallas Buyers Club (2014) de Jean-Marc Vallée Avec Matthew McConaughey, Jennifer Garner, Jared Leto...

  Tout comme on se souvient de Christian Bale dans "The Machinist" on se souviendra longtemps de Jared Leto et Matthew McConaughey dans "Dallas Buyers Club". Interprétation époustouflante et transformation physique inouïe. N'en jetez plus. Ces mecs là nous ont éblouis. Mention toute particulière à McConaughey, acteur à la dérive il n'y a pas si longtemps qui revient sur le devant de la scène. Contrairement à Tom Hanks dans "Philadelphia", il n'en fait pas des tonnes, se contenant de trainer sa misère à l'écran.
  Si l'on s'attarde sur les acteurs, c'est parce qu'il n'y a, malheureusement, rien d'autre à dire sur ce film prévisible et mollasson. L'histoire vraie de Ron Woodroof, un texan de 35 ans diagnostiqué séropositif, n'ayant plus que 30 jours à vivre selon les médecins, défile sous nos yeux fatigués. Nous devinons très vite que ce type insupportable, grande-gueule, hautain et homophobe deviendra dans le futur un mec altruiste, sensible et tolérant. Nous savons dès le départ qu'il essaiera de gagner des années de vie en prenant des médocs non autorisés, se heurtant aux docteurs et aux lobbys pharmaceutiques.
  Dès lors, le "Dallas Buyers Club" se transforme en recette indigeste: trop de sel, trop de poivre, trop de moutarde. Autrement dit, beaucoup trop de bla-bla pour développer en long, en large et en travers des ingrédients qui ne méritaient aucune explication de texte. La recette hollywoodienne typique en quelque sorte. Ultra calibrée, manquant désespérément d'audace.
  Le résultat est une version H.I.V et fauchée de "Erin Brockovich" sans les décolletés généreux de Julia Roberts sauf que, contrairement à ce dernier film, ce n'est pas forcément le petit qui viendra à bout du gros. Ce dernier commentaire n'a, vous le noterez, plus aucun rapport avec les seins de Julia Roberts.
 
Note : 08/20
Johan Girard
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