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Hunger Games : L'embrasement (2013) de Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth...

(Attention le résumé qui suit spoile légèrement la fin du premier volet)
   Survivants des 74ème Huger Games, Katniss et Peeta sont retournés s’installer dans leur "District 12" natal. Mais dans tout Panem la contestation du pouvoir répressif monte et pour beaucoup la victoire de la jeune fille est un symbole d’espoir. Afin de démoraliser le peuple et de s’assurer l’élimination de Katniss, le président Snow organise les jeux de l’expiation auxquels doivent participer les gagnants des précédentes éditions.
   Dire que l’attente autour de la franchise "Hunger Games" a franchi un palier est un euphémisme. La faute en incombe à deux faits. Tout d’abord un premier épisode plus que réussi, particulièrement plaisant à suivre, mettant en place un univers d’anticipation loin d’être aussi niais que certains auraient pu le croire. L’autre raison est naturellement l’émergence et l’oscarisation de son actrice principale, la charmante de Jennifer Lawrence. Bien que convaincant dans le premier épisode, son jeu ainsi que celui de ses partenaires gagne ici en épaisseur et en profondeur. La réalisation de Francis Lawrence (aucun lien de parenté) reste elle relativement classique, mais la mise en scène efficace, toujours plein de bonnes idées visuelles rend l’ensemble terriblement efficace.
  Finalement là où le film pêche un peu c’est dans son déroulement. Plus mature que son prédécesseur, l’intrigue prend son temps à démarrer car elle s’attarde sur la contestation grimpante dans le pays et la réaction du pouvoir. Bien qu’intéressante dans son fond cette première heure tourne un légèrement en rond, donnant l’impression que quoi qu’il fasse, le plan du Président se casse les dents sur Katniss qui elle-même n’en demande pas tant. Il faudra attendre la seconde partie du film, le bien nommé « hunger games » pour que l’œuvre prenne son envol. Avec son arène remplie de pièges roublards, de ces nouveaux personnages dont il est difficile de percevoir la façon de penser et surtout un final qui mérite l’Oscar du moment le plus jubilatoire de cette année, impossible de ne pas prendre son pied ! Vivement la suite !
 
Note : 16/20
Ash-D
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