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La Grande Bellezza (2013) de Paolo Sorrentino avec Tony Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli...

   Sortie de "Le Passé", je n'avais pas envie de rentrer chez moi, j'ai donc enchainé et selectionné le premier qui venait, La Grande Bellezza, sans lire quoi que ce soit, sans même savoir qui l'avait fait... J'ai failli me tirer au bout de 10 minutes tant la succession de tableaux décadents m'horripilait mais j'ai tenu l'accoudoir fermement et suis restée. Oui la persévérance à du bon. Les répliques corrosives ont eu raison de mon froncement de sourcils et ont même dessiné un rictus.
   La Grande Bellezza est donc une fresque  pleine de sarcasme de la bourgeoisie italienne, de sa futilité, du paraitre... J'ai cru voir en Jep, sexagénaire mondain et acerbe, le personnage principal, La Fontaine à la Cour. L'oeil critique, rien ne lui échappe et il livre en amuseur ses observations.
   Ce qui m'a agacée, c'est que le Sorrentino veut trop en mettre, trop volubile, même si quelque part, dans un film sur ces Romains, ça peut s'entendre, l'ensemble est lourd, tant le son que l'image, saoulant et quelque peu décousu.
   Le film m'a amusée lorsque que le microcosme de jet setters s'extasie devant l'incompréhensible parce qu'il le faut, ils sont certainement blasés de tout, à commencer par eux mêmes, las de devoir montrer combien ils s'aiment. Ce qui m'a plu, c'est que dans le fond, Jep est à la recherche de son humanité perdue.

 

NOTE : 13/20

Ingrid Bo.

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