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Le Diable Par La Queue (1969) de Philippe de Broca avec Yves Montand, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort...

   Dans un trou perdu, un garagiste et la responsable d'un luxueux hôtel sont de mèche : le garagiste fait en sorte que les véhicules des gens passant dans le coin tombent en panne ... ces derniers vont donc passer la nuit à l'hôtel le temps de la réparation. Tout va bien jusqu'où jour où trois braqueurs débarquent...

 

   "Le Diable par la queue" possède la liberté de ton et la fantaisie typiques de la fin des années 60. Une mère et sa fille, jolie blonde d'une vingtaine d'années, font les folles sur un lit. Les petits culottes se dévoilent discrètement à l'écran. Le père, non loin de là, leur indique qu'il est tout excité. Prometteur. Mais la suite est sage. Beaucoup trop sage. Philippe de Broca cherche à amuser le spectateur plutôt qu'à le provoquer. On n'est pas chez Blier, plutôt dans une comédie farfelue et il faudra s'en contenter.
   Trois truands déboulent dans un château avec une mallette remplie de billets. La maîtresse de maison, entre deux visites à l'église, envisage de les tuer pour récupérer le magot. Ses filles ont envie de s'envoyer en l'air avec le plus charismatique des trois bandits (Yves Montand qui surjoue du début à la fin). Les gendarmes sont à la recherche des braqueurs qui sont eux-même à la recherche d'une solution pour foutre le camp rapidement. Un joyeux bordel ! ! !

      La comédie est plaisante, colorée, et part dans toutes les directions. L'histoire de la mallette pleine de fric n'est qu'un vague prétexte pour enchainer les gags. Les acteurs, plein de bonne volonté, en font des tonnes pour amuser la galerie. On sourit parfois, on éclate de rire rarement, on lève les yeux au ciel souvent. Pas désagréable donc mais totalement anecdotique.

NOTE : 10/20

Johan Girard

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