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Le Grand Soir (2012) de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Albert Dupontel, Benoît Poelvoorde, Brigitte Fontaine...

  Not est le plus vieux punk à chien d'Europe. Son frère, Jean-Pierre est vendeur dans un magasin de literie. Ces deux hommes que tout oppose vont se rapprocher quand le plus "rangé" des deux voit sa vie pulvérisée.

   Je suis un fan de la première heure de nos amis Grolandais et pourtant j'ai un gros problème... Je n'arrive pas à entrer dans le cinéma qu'ils nous proposent. Je suis resté de marbre devant "Aaltra", je me suis ennuyé devant "Louise Michel" et, malgré un mieux, j'ai quand même vu meilleur film que "Mammuth". C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis mis devant "Le Grand Soir".

  Réunir Dupontel et Poelvoorde sur la même affiche est tellement une évidence que l'on se demande même pourquoi personne ne l'a fait avant. Ils sont bluffants et tiennent littéralement le film à eux deux. Malgré cette performance d'acteurs, quand est arrivé le générique de fin, je me suis (encore) dit : "Tout ça pour ça !"

   Et pourtant, on ne passe pas un mauvais moment devant cette quête de liberté mais j'ai l'impression que les deux réalisateurs commencent à remplir un "cahier des charges". La scène absurde, le moment poétique, la scène où on fait jouer les potes... Ca sent un peu le réchauffé.

   Il reste quand même de très bonnes choses dans ce joyeux bordel : les rêves de concert des Wampas, les idées de réalisation avec des plans de caméra de surveillance...Oui mais voilà, elles sont noyées dans des longs plans fixes contemplatifs et épurés dont je suis loin d'être fan. On me répondra :"Cinéma réaliste, petit buget et blablabla". Ok mais je me suis fait chier !

Au final, on est devant un soufflé mal monté qui aurait pu être un grand film anarchiste, poétique et libertaire (comme le Groland...). Dommage .

NOTE : 10/20

Jul.

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