top of page

Le Hobbit : Un voyage inattendu (2012) de Peter Jackson avec Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Cate Blanchett...

     Nous revoilà en Terre du milieu à la suite de moultes péripéties qui ont finalement vu Jackson succomber aux sirènes du "prequel". Grande mode hollywoodienne du moment ou comment gagner des dollars facilement sans rien créer de nouveau...Mais c'est une autre histoire...

          L'ami des elfes et des trolls livre donc ici son premier volume des aventures de Bilbon Sacquet. Accompagné d'une armée de nains, il part récupérer leur terre habitée par un dragon avide d'or.

        C'est donc reparti pour un long trek sur des terres plus ou moins hostiles peuplées de créatures de toutes sortes dont certaines, il faut bien l'avouer, sont parmi les plus impressionnantes vues dans un film d'aventures (les géants de pierre pour ne pas les citer).

          Dès la scène d'ouverture, on se retrouve en "terrain connu". Jackson film toujours magistralement ces vastes étendues et ces décors gigantesques dans des mouvements de caméra toujours très "fluides". Puis on arrive dans la Comté où le lien est habilement fait avec "Le Seigneur des Anneaux" et où l'on retrouve des lieux bien connus. Mais, justement, c'est aussi un point faible de ce film. En effet, nous connaissons ces terres, ces habitants et la majorité des protagonistes. Cependant, le réalisateur passe trop de temps à "planter" son décor...En résulte des scènes parfois trop longues comme la rencontre entre Bilbon et Gollum inutilement étirée (pour justifier le prix et le potentiel "affectif " de Gollum ?) où on voit et revoit le caractère schizophrène de "la bête" alors qu'on le sait déjà depuis trois épisodes.

          Mais ne crachons pas sur le hobbit, on passe un excellent moment, devant ce divertissement, si on évite de trop s'attarder sur les incohérences ou de se prendre la tête sur un "pseudo message" qui n'a, finalement, que très peu d'importance (le petit n'est pas toujours le plus faible...Wahou ! Epatant !). Il suffit de se détendre et de profiter de ce spectacle généreux et bien ficelé qui devait être encore plus impressionnant en 3D (certains passages passent "mal" en 2D...).

       J'attends, patiemment, les deux prochains épisodes que j'espère un peu moins niais et dans lesquels Jackson pourra éviter les discours bien pensants et moralisateurs comme celui du magicien défoncé, Gandalf, lors du départ de la cité elfique...

 

NOTE : 13/20

Jul.

bottom of page