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Mad Max : Fury Road (2015) de George Miller avec Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult...

    Bon ça va faire un mois que Mad Max est de retour sur les toiles, ça a fait grand bruit, alors très franchement je vais vous épargner les présentations avec ce taré de Max. Puis pour ce qui est du scénario, c'est tout sauf important puisque celui-ci tient sur un rouleau de PQ.
    Attention tout de même : on peut lire ici et là que le film de George Miller souffre d'un mauvais scénario. C'est faux, c'est à nuancer complètement. Oui il y a peu de dialogues, oui il y a peu d'écriture globalement mais c'est tout sauf mauvais. Le peu d'idées qui fourmillent dans le film sont bonnes. En premier lieu l'univers post-apocalyptique où l'humanité est revenue à un système tribal qui se voue à une religion pour le moins fantaisiste. On peut également applaudir le côté « féministe » du film, c'est loin d'être con. Parfois, il vaut mieux écrire peu mais bien. Première leçon, merci George.
    Là où ce brave George fout des torgnoles à tout va, c'est bien au niveau de la réalisation. On prend un pied énorme devant ce film, devant ces cascades, ces explosions faites pour la plupart à « l'ancienne » (sans trop d'effets numériques entendons-nous bien) dans cet univers déjanté. Les blockbusters sont pour la plupart du mauvais speed qu'on te refourgue dans une teuf de crados dans les Vosges. Mad Max c'est de la coke de daron, celle que les plus grands fils de  pute de ce monde doivent s'enfiler dans les narines.
    C'est bien simple, j'ai vu deux fois ce film en une semaine tellement le plaisir était énorme, comme un jeu vidéo qu'on a envie de recommencer. Mad Max est un film qui pourrait se voir à l'infini  en écoutant « Reign in blood » de Slayer en boucle, encore et encore, pour finir comme ce guitariste fou du film qui suit cette horde sauvage. Hommage à lui, c'était nécessaire.
 
Note : 16/20
Nifa
 
 
 
 
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