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Sharknado (2013) de Anthony C. Ferrante avec Ian Ziering, Tara Reid, Aubrey Peeples...

   Au concours de l’idée le plus débile de 2013, le studio The Asylum (à qui l’on doit déjà pas mal de chef-d’œuvre comme "Mega Piranha" ou la trilogie des « Mega shark » par exemple) avait frappé très fort avec « Sharknado ». Suite à sa première diffusion TV, la notoriété de l’œuvre a rapidement dépassé les frontières de la joyeuse communauté des amateurs de série Z, pour déferler sur les internet du monde entier ! Bande annonce visionnée des millions de fois (7 millions à ce jour), création de nombreux « gif »avec les scènes cultes du film, détournement de sa jaquette et j’en passe. Tous ses éléments ont participé à son triomphe! Le film a ainsi explosé les records d’audience de SyFy lors de sa seconde diffusion. Il a même eu le droit à une tournée européenne et à une micro sortie dans les cinémas américains ! Consécration ultime: Sharknado élu le mot le plus inutile de 2013 par la très sérieuse American Dialect Society! (http://www.americandialect.org/because-is-the-2013-word-of-the-year)
   Bon, c’est bien beau tout ça mais « Sharknado », qu’est ce que ça vaut à part un gros buzz ? Déjà « Sharknado », comme vous devez vous en douter, c’est une histoire hallucinante : au beau milieu de l’océan Pacifique de puissantes tornades aspirent des bancs de requins. En atteignant les côtes californiennes, elles ravagent ces dernières, en balançant au passage des tonnes de dangereux poiscailles sur la population. Face à cette menace, Fin part avec ses amis à la rechercher de sa fille et son ex afin de les mettre à l’abri ! Si le scénario vaut déjà son kilo de pop-corn, on est d’autant plus réjouit d’apercevoir quelques vieilles gloires au sein du casting. On retrouve par exemple Ian Ziering, ancien acteur de la série « Beverly Hills 90210 » (celle de 1990), ou surtout, et là je m’adresse à la partie masculine de nos lecteurs, Tara Reid (merci de gardez pour vous ce que faisiez en la regardant dans les « American Pie »). Pour ma part, j’avoue avoir succombé à la charmante jeunette Aubrey Peeples… Ca aussi je ferais mieux de la garder pour moi hum…
   Mais plus que ses acteurs venus cachetonner, plus que ses effets spéciaux numérique d’un autre temps, l’intérêt principal de « Sharknado » est tout autre : proposer un maximum de scènes « What the fuck ??!! ». Et entre les attaques ridicules de requins, les invraisemblances balancées comme des évidences (c’est bien connu qu’une bombe bien placée permet de détruire une tornade), des actes héroïques à l’aide d’une tronçonneuse ou les bastons d’un vieux avec son tabouret de bar (je limite volontairement cette liste afin de ne pas tout vous spoiler), on a de quoi bien se marrer. Jusqu’à l’excès même car, revers de la médaille, le film manque de sincérité. On sent que tout a été volontairement fait pour offrir aux spectateurs le résultat ridicule qu’ils souhaitaient ce qui pourra décevoir les vrais amateurs de nanars. Mais qu’importe puisqu’avec son rythme relativement soutenu, ses scènes ou dialogues qui font souvent mouche, « Sharknado » est un parfait compagnon pour une soirée pizzas / bière entre potes et c’est déjà pas mal !
 
Note : 13/20
Ash-D
 
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